Gériatrie
Gériatrie

Gériatrie

La section Gériatrique du site, vous trouverez ici tout le contenu mise à disposition par mes soins

1. Confusion
1.1 Connaissances requises
1.1.1 Décrire le syndrome confusionnel (vs une aphasie, une démence, un état
délirant)
1.1.2 Connaître les différentes modalités cliniques du syndrome confusionnel
1.1.3 Connaître les principales causes de confusion mentale
1.1.4 Décrire le delirium tremens
1.1.5 Connaître les signes de l’encéphalopathie de Wernicke-Korsakoff
1.1.6 Citer les arguments du diagnostic de confusion post-critique et d’état de mal non
convulsivant
1.1.7 Citer les arguments en faveur de l’origine psychiatrique d’un syndrome
confusionnel
1.2 Objectifs pratiques
Chez un patient réel ou simulé présentant un syndrome confusionnel
 faire les prescriptions d’urgence
 conduire l’examen clinique (chercher des signes de localisation) et interroger
l’entourage (à la recherche d’une cause toxique notamment)
 décider de l’indication éventuelle d’une PL ou d’un scanner cérébral
 prévenir les complications
2. Démences
2.1 Connaissances requises
2.1.1 Connaître la définition de la démence
2.1.2 Enoncer les éléments permettant de distinguer syndrome démentiel et syndrome
confusionnel
2.1.3 Connaître les différents troubles comportementaux associés au syndrome
démentiel
2.1.4 Connaître les complications évolutives du syndrome démentiel
2.1.5 Savoir que l’imagerie cérébrale (TDM/IRM) est nécessaire au diagnostic d’un
syndrome démentiel
2.1.6 Connaître les arguments cliniques et para-clinqiues du diagnostic de la maladie
d’Alzheimer
2.1.7 Citer les lésions pathologiques élémentaireset les bases physio-pathologiques de
la maladie d’Alzheimer
2.1.8 Citer les principales maladies neurodégénératives responsables d’une démence,
en dehors de la maladie d’Alzheimer
2.1.9 Citer les arguments du diagnostic de démence vasculaire
2.1.10 Connaître les dépressions pseudo-démentielles
2.1.11 Citer les caractéristiques cliniques d’une hydrocéphalie chronique de l’adulte
2.1.12 Connaître les caractéristiques cliniques de la maladie de Creutzfeldt-Jakob

L’extension abusive du diagnostic de maladie d’Alzheimer à peu près à l’ensemble des troubles cognitifs de l’âge et la réduction de son étiologie à des causes uniquement organiques en ont fait un monstre nosologique iatrogène par l’angoisse qu’il génère chez les sujets vieillissant et par l’occultation des phénomènes psychoaffectifs en jeu dans la genèse des troubles de la mémoire, notamment l’angoisse de mort et l’âgisme qu’elle engendre et qui aboutit à l’exclusion des personnes âgées.
MOTS CLÉS: Alzheimer – Mémoire – Affectivité – Exclusion – Autruicide – Démence.

RÉSUMÉ ________________________________________
Contexte : Etablir le diagnostic étiologique d’un syndrome démentiel s’avère souvent difficile et requiert du temps. Pour autant, il s’agit d’une démarche indispensable, les modes évolutifs et les durées différant en fonction de ces étiologies. But : Valider un système expert couplé à une application informatique permettant, en présence d’un syndrome démentiel, un classement des différents
diagnostics étiologiques de démence du plus vraisemblable
au moins vraisemblable.

  • La confusion aiguë est un diagnostic clinique parfois difficile chez une personne âgée.
  • Une confusion aiguë doit être systématiquement évoquée en cas de changement rapide du comportement habituel ou d’inversion récente du rythme nycthéméral.
  • L’existence de troubles cognitifs ne permet pas de faire la distinction entre confusion et démence. En revanche, un début brutal, des troubles de la vigilance ou de l’attention et la fluctuation rapide des symptômes dans le temps orientent vers un diagnostic de confusion.
  • La confusion aiguë est une urgence médicale qui nécessite un diagnostic étiologique rapide et une prise en charge médicale.
  • La confusion aiguë est souvent d’origine multifactorielle : il faut penser systématiquement à un facteur déclenchant  médicamenteux (changement de traitement, de posologie, automédication, etc.)
  • La prise en charge doit débuter par des mesures non médicamenteuses.
  • Le traitement pharmacologique symptomatique ne doit pas être systématique. Il peut être nécessaire si les mesures non médicamenteuses sont insuffisantes en cas de symptômes :
    • comportementaux sévères (agitation importante) ou émotionnels (anxiété sévère), provoquant chez le patient une souffrance significative ;
    • mettant en danger le patient ou autrui ;
    • empêchant des traitements ou des examens indispensables à la prise en charge.
  • Le traitement médicamenteux doit être prescrit sur une durée courte et être régulièrement
    réévalué.

L’extension abusive du diagnostic de maladie d’Alzheimer à peu près à l’ensemble des troubles cognitifs de l’âge et la réduction
de son étiologie à des causes uniquement organiques en ont fait un monstre nosologique iatrogène par l’angoisse qu’il génère
chez les sujets vieillissant et par l’occultation des phénomènes psychoaffectifs en jeu dans la genèse des troubles de la mémoire,
notamment l’angoisse de mort et l’âgisme qu’elle engendre et qui aboutit à l’exclusion des personnes âgées.
MOTS CLÉS: Alzheimer – Mémoire – Affectivité – Exclusion – Autruicide – Démence.

OBJECTIFS

  •  Fournir aux professionnels de santé une démarche clinique d'évaluation et de prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées qui soit applicable à la pratique quotidienne.
  •  Répondre aux questions suivantes :
  1. Quelle est la définition des chutes répétées ?
  2. Quels sont les signes de gravité des chutes répétées ?
  3. Quel est le bilan à réaliser en cas de chutes répétées ? Que faut-il rechercher et comment ?
  4. Quelles sont les interventions permettant de prévenir les récidives de chutes et leurs complications ?

Voici un excellent article de mon ami Michel Cavey. il porte sur l'avenir de la gériatrie et plus particulièrment sur la gériatrie hospitalière.

 

Lundi, 10 Août 2009 13:22

Coupe réglée

Écrit par

La démographie des personnes âgées est explosive. Dans ce contexte, la nécessité d'une prise en charge de qualité se fait pressante, à domicile comme en institution. Il convient en priorité d'améliorer le nombre et la qualification des personnels qui ont pour mission de s'engager, seuls ou aux côtés des familles, dans un accompagnement de tous les instants. Sans oublier les conditions d'hébergement parfois indignes, survivances d'un passé que l'on voudrait révolu. Voudrions-nous finir notre vie dans la promiscuité et l'exigüité d'une chambre double ?

Les personnes âgées handicapées se voient refuser ce qui est admis comme la norme dans les établissements pour les plus jeunes (Foyers d'Accueil Médicalisés, Maisons d'Accueil Spécialisées) : un rapport adapté de 0,8 à 1,2 personnel équivalent temps plein par résident, ratio nécessaire à des soins de qualité ainsi que le droit à l'intimité (chambre individuelle) et à une vie sociale (équipe éducative).